samedi 14 avril 2012

* C'est moi qui vous ai choisis *





C'est moi qui vous ai choisis

(Jean 15, 1-5, 7-17, 26-27)


Je suis la vigne véritable et mon Père est le vigneron.
Tout sarment en moi qui ne porte pas de fruit, il l'enlève, et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, pour qu'il porte encore plus de fruit.
Déjà vous êtes purs grâce à la parole que je vous ai fait entendre.
Demeurez en moi, comme moi en vous. De même que le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s'il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi.
Je suis la vigne; vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit; car hors de moi vous ne pouvez rien faire.

Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et vous l'aurez.
C'est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruit et deveniez mes disciples.
Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez en mon amour.
Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour, comme moi j'ai gardé les commandements de mon Père et je demeure en son amour.
Je vous dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète.
Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés.
Nul n'a plus grand amour que celui-ci : donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous appelle amis, parce que tout ce que j'ai entendu de mon Père, je vous l'ai fait connaître.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais c'est moi qui vous ai choisis et vous ai établis pour que vous alliez et portiez du fruit et que votre fruit demeure, afin que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.
Ce que je vous commande, c'est de vous aimer les uns les autres.

Lorsque viendra le Paraclet, que je vous enverrai auprès du Père, l'Esprit de vérité, qui vient du Père, il me rendra témoignage.
Mais vous aussi, vous témoignerez, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement.

     

* Message du jour sur la Résurrection *






Marc Chapitre 6; Versets 9-15 
      
"Enfin il se manifesta aux Onze pendant qu'ils étaient à table, Il leur reprocha leur incrédulité et leur endurcissement, parce qu'ils n'avaient pas cru ceux qui l'avaient vu ressuscité. Puis, Il leur dit : "allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création"

L'humilité est l'enfant de la connaissance. Celui qui se connait lui même comme un milieu entre la grandeur et la bassesse, entre son âme intellectuelle et son corps terrestre ne s'enorgueillit ni ne désespère jamais. Connaissant sa propre faiblesse, il fuit tout orgueil

Une âme spiritualisée dans un corps de chair donc faillible, constituent ce que nous sommes et si nous ne l'oublions pas, nous évitons de nous enorgueillir du Don de la Vie
Nos cœurs incrédules ont à méditer sur le "heureux ceux qui ont cru sans voir" car à nous aussi il est demandé de proclamer à notre manière, la Bonne Nouvelle.
         

* L'Astre divin en présence *





Commentaires de Syméon le Nouveau Théologien 

" Examinons bien si l’astre levant a illuminé notre cœur ou si nous sommes toujours dans les ténèbres de l’ignorance. Luttons pour accroître ce feu divin en nous. ". Dans la personne du chrétien, c’est le Christ lui-même qui vit et agit. Syméon décrit la désolation de ceux qui ne possèdent pas le Christ en eux et qui sont habités par les rêves illusoires de ce bas-monde : " Voyons donc, frères, examinons-nous exactement et instruisons-nous de l’état de nos âmes. Le sceau est-il bien en nous ? Reconnaissons si le Christ est en nous aux marques que nous avons dites. Écoutez, je vous prie, frères chrétiens, réveillez-vous et observez si la lumière a illuminé vos cœurs. Si vous avez contemplé la grande lumière de la connaissance, si l’astre levant vous a visité venu d’en haut, se manifestant à nous qui étions assis dans les ténèbres de la mort. Et rendons gloire et actions de grâce ininterrompues à la bonté du maître qui nous a fait ce don et luttons pour nourrir et accroître en nous-même par la pratique des commandements le feu divin grâce auquel la lumière divine prend toujours plus d’éclat et de force. " Dans ses Hymnes, il témoigne que cet astre levant est né dans son cœur, en lui-même : " Ce feu se lève en moi, au-dedans de mon pauvre cœur, tel le soleil ou tel le disque solaire. Il se montre sphérique, lumineux, oui, tel une flamme. Je ne sais, je le répète, ce que je puis en dire, et je voulais me taire si seulement j’avais pu. Mais la merveille redoutable fait bondir mon cœur et ouvre ma bouche, ma bouche souillée, et malgré moi, me fait parler et écrire. " Il dénonce à la fois ceux qui croient posséder cette expérience et ceux qui nient qu’elle soit possible ici-bas : " Toi qui t’es levé à l’instant dans mon cœur enténébré, toi qui m’a montré des merveilles que mes yeux n’avaient point vues, toi qui es descendu jusqu’en moi comme dans le dernier de tous, toi qui m’avais fait disciple et fils d’un apôtre, moi que le terrible dragon homicide retenait auparavant comme ouvrier et instrument de toute iniquité, toi le soleil d’avant tous les siècles qui a brillé dans les enfers, et qui a ensuite éclairé mon âme plongée dans les ténèbres et m’a fait don d’un jour sans déclin, ô la chose difficile à croire pour les lâches et les paresseux de mon espèce, toi qui a comblé de tous les biens la misère qui m’habitait, toi-même, donne-moi une voix, fournis-moi des paroles pour raconter à tous tes œuvres stupéfiantes et ce que tu opères encore aujourd’hui en nous tes serviteurs ; afin que ceux qui dorment dans les ténèbres de la négligence et ceux qui disent impossible aux pêcheurs de se sauver et de trouver miséricorde comme Pierre et les autres apôtres, saints, bienheureux et justes ; afin que ceux-là, ceux qui disent cela connaissent et apprennent que, pour une bonté telle que la tienne, cela était facile et l’est encore et le sera ; et ceux qui croient te posséder, toi, la lumière du monde entier et qui disent ne pas te voir, ne pas être dans la lumière, ne pas être éclairés, ne pas te contempler sans cesse ô Sauveur, qu’ils apprennent que tu n’as pas éclairé leurs pensées ni abrité dans leur cœur souillé et qu’ils ont tord de se réjouir pour de vaines espérances en s’imaginant voir ta lumière après leur mort. Non, c’est dès ici-bas que les arrhes, c’est ici même que le sceau, toi Sauveur tu les donnes aux brebis placées à ta droite. Si pour chacun en effet la mort ferme la porte, si après le trépas pour tous pareillement il n’y a plus rien à faire, et si nul ne saurait plus agir bien ou mal, ô mon Sauveur alors tel chacun sera trouvé tel il restera. " 

    

* Mère de Dieu, je te salue *



 

Saint Cyrille d'Alexandrie (v.380-v.444)
 

Je te salue, Marie, Mère de Dieu,
trésor vénéré de tout l'univers,
lumière qui ne s'éteint pas,
toi de qui est né le soleil de la justice,
sceptre de la vérité, temple indestructible.
Je te salue, Marie,
demeure de celui qu'aucun lieu ne contient,
toi qui as fait pousser un épi
qui ne se flétrira jamais.
Par toi les bergers ont rendu gloire à Dieu,
par toi est béni, dans l'Évangile,
celui qui vient au nom du Seigneur.
Par toi la Trinité est glorifiée,
par toi la croix est adorée dans l'univers entier.
Par toi exultent les cieux,
par toi l'humanité déchue a été relevée.
Par toi le monde entier a enfin connu la Vérité.
Par toi, sur toute la terre, se sont fondées des églises.
Par toi le Fils unique de Dieu
a fait resplendir sa lumière
sur ceux qui étaient dans les ténèbres,
assis à l'ombre de la mort.
Par toi les apôtres ont pu annoncer
le salut aux nations.
Comment chanter dignement ta louange,
Ô Mère de Dieu,
par qui la terre entière tressaille d'allégresse.
    
   

* Viens, Esprit Créateur *





Viens, Esprit Créateur ...   

Viens, Esprit Créateur,
visite les âmes de tes fidèles,
comble de la grâce d’en-haut
les cœurs que tu as créés.
Tu es le Consolateur,
le don du Dieu très-haut,
la source vive, le feu, la charité,
l'onction de la grâce.
Sur nous tu répands tes dons,
tu es la puissance de Dieu,
la promesse authentique du Père,
pour vivifier en nous la Parole.
Éclaire nos sens de ta lumière,
remplis nos cœurs
de ton amour,
fortifie la faiblesse de nos corps.
Repousse l’Ennemi loin de nous,
donne-nous ta paix sans retard,
et que, sous ta direction
nous évitions tout mal.
Fais-nous connaître par toi le Père,
et révèle-nous le Fils;
donne-nous de croire
toujours en toi,
ô Saint-Esprit du Père
et du Fils.
Gloire à Dieu le Père,
au Fils ressuscité des morts,
et à l’Esprit consolateur,
pour toujours. 
Amen.
 
     

* Prière de Saint François d'Assise *




Seigneur, fais de moi un instrument de la paix,

Là où il y a la haine, que je mette l'Amour,
Là où il y a l'offense, que je mette le pardon,
Là où il y a la discorde, que je mette l'union,
Là où il y a l'erreur, que je mette la vérité,
Là où il y a le doute, que je mette la foi,
Là où il y a le désespoir, que je mette l'espérance,
Là où il y a les ténèbres, que je mette la lumière,
Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

O Maître, que je ne cherche pas tant
A être consolé...qu'à consoler
A être compris...qu'à comprendre
A être aimé...qu'à aimer.

Car,
C'est en donnant...qu'on reçoit
C'est en s'oubliant...qu'on trouve
C'est en pardonnant...qu'on est pardonné
C'est en mourant...qu'on ressuscite à l'éternelle vie.